Qui n’a pas versé une petite larme sur le sort réservé au petit David, enfant robot capable de développer un vaste répertoire d’émotions et de souvenirs, finalement rejeté par les humains (film de Steven Spielberg en 2001) . On y retrouve l’ancien thème de Pinocchio.
Le cinéma s’est emparé depuis ses débuts de sujets techniques. Les scénaristes n’ayant pas la contrainte du réel peuvent donner libre court à leur imagination et mettre en scène des thèmes qui leurs sont chers.
Les films dits de science fiction mettent en général en scène une société dans laquelle l’humain lutte pour conserver la maitrise de ce qu’il a créé. Il s’agit le plus souvent de visions pessimistes qui sont le reflet de nos propres craintes quant à notre futur.
Vous trouverez ci après une sélections de films sur le sujet.
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Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
« Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince.
« Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant, je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi. »
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie.
Et voici les fameuses trois portes. Sont-elles ouvertes ?
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:
« CHANGE LE MONDE »
« C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.
Le Roi !
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande:
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas ».
« C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. » Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:
« CHANGE LES AUTRES »
« C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Le Prince !
Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses. »
« Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. » Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:
« CHANGE-TOI TOl-MEME »
« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il. Et il entama son 3ème combat Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Le Vieux Sage (impressionnant) !
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser. »
« C’est bien, dit le Sage. »
« Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t- il jamais? Quand trouverai-je le repos? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise. »
« C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. » Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:
« ACCEPTE-TOI TOl-MEME. »
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi- même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. »
« C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3e porte. »
A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
« ACCEPTE LES AUTRES »
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues.
Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda:
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. »
« C’est bien, » dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:
« ACCEPTE LE MONDE »
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard?
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement. »
« C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. » Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita. « Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence ». Et le Vieil Homme disparut.
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Prométhée, fils du Titan Japet et de la nymphe Climène, cherche toujours à venir en aide aux hommes. L’histoire commence lorsque Zeus, s’ennuyant en haut de l’Olympe, lui demande de faire naître la vie. Prométhée confie la tâche à son frère mais celui-ci crée un homme trop faible pour survivre. Alors Prométhée, afin de donner aux créatures humaines la force de vivre, vole à Zeus un morceau de foudre, le feu sacré. La colère de celui-ci sera terrible et pour punir les terriens mortels, il leur enverra un cadeau empoisonné, une très belle femme prénommée Pandore, en grec « parée de tous les dons ». Pandore porte une jarre scellée. Elle ne doit l’ouvrir sous aucun prétexte… Cette version du mythe de Prométhée, racontée avec aisance, est illustrée avec beaucoup d’originalité.
Analyse du thème proposé
« Comment maitriser sa colère »
Cela parait évident, mais notre première réaction en prenant connaissance du texte est de comprendre de quoi il s’agit. Ensuite, il sera temps de s’exprimer sur le sujet.
Une méthode simple est de chercher à définir chaque terme du sujet. Le terme le plus important est ici Colère. Qu’est ce que la colère ? Reprenons nos souvenir de la définition :
La colère est un état affectif violent et passager, résultant du sentiment d’une agression, d’un désagrément, une frustration, traduisant un vif mécontentement entraînant des manifestations physiques ou psychologiques par une personne. Ces manifestations peuvent être incontrôlées.
Selon certains philosophes grecs, notamment Aristote, la colère peut faire souffrir celui qui l’exprime et peut être ainsi considérée comme une passion.
Différents types de colère :
La « colère étouffée » : non déclarée, elle se manifeste chez une personne se définissant comme incapable de se mettre en colère. La « colère rentrée » ou rétro-réfléchie : non exprimée, la personne enferme sa colère en elle. La « colère réfléchie » : liée à une réflexion personnelle, elle est déviée par la personne sur un autre objet que celui qui est lié à sa colère. La « colère hypertrophiée (fureur) » : exprimée dans l’excès et disproportionnée par rapport à sa raison, elle peut entraîner la personne à commettre des actes violents.
Une fois l’objet colère défini, la conversation peut débuter ….
Ici il s’agit d’une colère hypertrophiée. Bonne chance aux protagonistes
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La guerre des vaches : Vache qui rit contre vache sérieuse
Toutes les informations ici présentées sont rigoureusement exactes :
Le célèbre fromage la “Vache qui rit” fut créé à Lons-le-Saunier par la société Bel en 1921. Pendant longtemps il eut un concurrent sérieux nommé justement “La vache sérieuse”.
Cette “Vache sérieuse” fut commercialisée 5 ans après la sa version souriante. C’est la société des frères Grosjean, également établie à Lons-le-Saunier, qui mit sur le marché ce fromage à base de crème de gruyère qui devint très célèbre en France. On pouvait par exemple entendre des publicités à la radio pour “La Vache sérieuse” pendant le Tour de France dans les années 1950. Le slogan était le suivant: “Le rire est le propre de l’homme ! Le sérieux celui de la vache ! La vache sérieuse. On la trouve dans les maisons sérieuses.”
Le conflit à venir apparaissait donc inévitable.
La réaction de la société Bel: sortir un nouveau slogan “Le rire est le propre de l’homme… et de La vache qui rit”. Mais les ventes de la Vache sérieuse continuent de freiner leur développement. Aussi Les fromageries Bel déposent une plainte pour contrefaçon. Le point de départ d’un conflit qui allait durer 33 ans !
Une décision de la Cour d’appel de Paris en 1959 d’abord, contraint la société GrosJean à rebaptiser son fromage. La vache sérieuse devient ainsi “Le Grosjean” puis “La Vache Grosjean” et enfin “La bonne vache”.
Ensuite en 1969 elle est rachetée par le groupe Nestlé puis en 1985 par le groupe Besnier devenu Lactalis. Mais Lactalis abandonne finalement ce produit car au sein du groupe se trouve alors comme actionnaire le groupe… Bel, à hauteur de 24%.
C’est ainsi que La Vache qui rit sortit vainqueur de ce conflit fromager !
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La pyramide des besoins, ou pyramide de Maslow, est une représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins, une théorie de la motivation élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow.
Certains prétendent que Maslow était égyptien.
MAS-LOTH
Version moderne
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La volonté de convaincre se suffit-elle à elle-même ou doit-elle recourir à des moyens qui lui sont à priori étrangers ? Est-il suffisant d’avoir des preuves, d’avoir raison, de détenir la vérité pour que les autres acceptent mon discours ou faut-il qu’en plus je les persuade, donc que j’use d’un procédé de séduction ? Si la séduction est nécessaire, alors on pourra peut-être parler de défaite de la raison. En revanche, si la raison est suffisante, alors mon discours peut être abscons, abstrait, sans fioritures ; les autres se plieront nécessairement à ce que je dis. La question concerne notre relation aux autres hommes. On pourrait aussi se demander si le recours à la séduction n’annule pas toute démarche de conviction. Dès lors, on ne convainc plus, on persuade et ce n’est pas du tout la même chose. Qu’est-ce que convaincre quelqu’un ? C’est l’amener à reconnaître, par un discours qui expose des preuves ou des raisons, la vérité d’une proposition, d’une affirmation. Ce qui suppose, d’une part, que celui qu’on cherche à convaincre est, immédiatement au moins, en désaccord avec nous, sans quoi il ne serait pas nécessaire de le convaincre, et, d’autre part, qu’on ait raison puisque convaincre, c’est faire admettre qu’on a raison. Il ne faut pas confondre persuader et convaincre : persuader n’est pas faire reconnaître la vérité d’une proposition ou d’un fait, mais faire croire quelque chose. La séduction relève plus alors d’une démarche de persuasion, car elle fait appel non à la raison mais au sentiment, à la sensibilité. En quel sens donc est-il nécessaire de recourir au sentiment pour amener quelqu’un à reconnaître la vérité et la raison de mes arguments ? N’est-ce pas contradictoire de le faire ? Peut-on convaincre sans séduire ? S’agit- il alors encore de convaincre ?
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Alexandre Soljenitsyne nous interpelle sur la notion de travail. C’est un peu ironique sous la plume de l’auteur de l’Archipel du Goulag et du Premier Cercle qui décrivent le travail forcé d’un univers concentrationnaire. Nous avons quant à nous échangé sur ce que la valeur travail représente pour l’homme.
Quelques autres citations d’Alexandre :
« Oh ! qu’il est donc difficile de devenir un homme ! Même quand on a été au front, qu’on a subi des bombardements, qu’on a sauté sur des mines : ce n’est encore que le début du courage. Ce n’est encore pas tout… » (l’Archipel du Goulag)
» L’ « intellectuel » est un homme que ses intérêts et sa volonté tournent vers le côté spirituel de la vie, et cela de façon stable, permanente, sans qu’il soit incité par les circonstances extérieures, voire en dépit de celles-ci. L’ « intellectuel » est un homme dont la pensée n’est pas imitative. » (l’Archipel du Goulag)
» Quand on est mort, c’est pour longtemps. » (l’Archipel du Goulag)
» Notre univers n’est-il pas une cellule de condamnés à mort ? » (l’Archipel du Goulag)
» Une des contraintes les plus assommantes de l’humanité, c’était que les hommes ne pouvaient pas se renouveler vers le milieu de leur vie en changeant radicalement d’occupation. » (Le Pavillon des cancéreux)
» Le droit chemin, on l’a barré aux gens, mais ils ne perdent pas le nord : ils contournent la barrière, et ça leur permet de vivre. » (Une journée d’Ivan Denissovitch )
» Quelqu’un que vous avez privé de tout n’est plus en votre pouvoir. Il est de nouveau entièrement libre » (Le monde après 1945)
» Le vrai goût de la vie, on ne le trouve pas dans les grandes choses, mais dans les petites. » (La main droite)
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